Monpetitunivers

Mon petit univers

Lundi 25 octobre 2010 à 10:46

A tout à rien, quand je suis seul et que je rêvasse encore. Le meilleur moyen d'évacuer de mauvaises pensées. Je respire profondément, parfois mes démons m'attaquent quand le noir envahit mes yeux, mais une petite mélodie et le gris s'envole. Lors de moments de tendresse, une caresse et je suis plein d'allégresse.

A quoi pense-t-on quand on sert fort contre soi l'être que l'on aime? Un court moment de bonheur, les aiguilles semblent ne plus tourner on ferme les yeux et quand on les rouvre une heure est déjà passée. Un regard vers le visage de l'être aimé, les paupières closes, un sourire accroché aux lèvres, tant pis je referme les yeux pour une heure. Il se fait tard, un baiser les yeux dans le brouillard, merde je me réveille tout ça n'était qu'un rêve.

Une étreinte, un câlin, de la tendresse, des caresses. A quoi pense-t-on dans ces moments-là et que l'on ferme les yeux un sourire accroché aux lèvres? " A quoi penses-tu? " Juste au moment présent, et surtout à ce sentiment de vide quand il faut relâcher cette étreinte, quitter le contact de sa peau. Comment être sûr? Quand on voit cet être dans nos bras, fermer les yeux quand on sert un peu plus fort, et qu'on lui fait des bisous dans le cou... Un coup de folie, juste un peu de bonheur... On se demande si on a rêvé et quand est-ce qu'on pourra reposer la tête sur l'oreiller.

Samedi 21 août 2010 à 13:21

2 points de vue different d'une meme soirée, celui d'une fille formidable, et celui d'un aveugle !

(L'aveugle) J'ai un souvenir qui ne remonte pas à si longtemps. Une tendre étreinte sous une pluie d'été. Une petite bulle de calme au milieu de la tempête. Une courte course au milieu des éléments, mais qui suffit à nous tremper des pieds à la tête. Malgré la température clémente, tu grelotte. Je pose sur tes épaules ma veste et te serre dans mes bras. Ta respiration ce fait plus douce et tu depose ta tête contre mon torse. Le temps s'arrète. je me demande à quoi tu pense. Es tu aussi bien que moi? Ton sourire et tes yeux clos me font penser que oui. Mais il faut songer à rentrer, où l'oeil de Moscou va péter une durite ! Je dois te quitter quelques secondes voir à qu'elle heure passe le bus. C'est bon il y en a un qui devrait passer d'ici quelques instants. Je te reprend dans mes bras, je ferme les yeux, j'ecoute ta respiration, la pluie,et je cherche à entendre le bus... Mon coeur bat toujours la chamade, et je suis bien Le voilà qui apparait, nous entrons il fait chaud. Le retour à la realité est pour bientôt. Que regardent t'ils tous? On t'il vu que je pensais être dans un rêve? Je retrouve tes yeux, la douceur de tes mains, elles sont moins froides. le retour est bien trop rapide, l'horloge du temps est repartie au pas de course, pourquoi? Peu être pour combler ce moment hors du temps passé sous cet arrêt de bus. Le moment fatidique s'approche trop vite. l'arrêt est demandé, je te serre un peu plus fort avant de relacher mon étreinte, je te fais un bisou, tu souris. A bientôt rentre bien. Mon arrêt n'est pas beaucoup plus loin. Home sweet home, mais avant de me sécher je t'envois un sms pour m'assurer que tu es bien rentrée. Cette soirée reste gravée ^^.


(La fille formidable)

 Je le sentais…

J'étais perdue dans le maelström des fragments de mon coeur brisé…
Je crois que c'est à cause de ces deux raisons que j'avais décidé de me faire jolie…
 
Je suis arrivée très en retard devant le Macdo, une chanson de Shakira dans les oreilles, et j'étais très gênée à cause de ma venue tardive. Mais pas seulement…
Notre petit Macdo ne m'a pas donné d'indice supplémentaire, la sensation était partie...
 
Et nous avons attendu les autres… Et la sensation était revenue : tu as vu sur mon bras les stigmates de ma détresse, et j'avais senti celle que tu éprouvais pour moi. Alors, j'ai été fourbe : tu m'as lancé une boutade et j'ai réagi au quart de tour… Pour mettre fin à ma bouderie feinte, tu m'as prise dans tes bras et tu m'as embrassée sur le front et sur les joues. J'étais embarrassée… Et comblée…
 
Typhaine est arrivée peu après et une fois n'est pas coutume, nous sommes partis dans de grands délires. Soudain, mon amie est devenue plus sérieuse, et plaintive. Tu l'as prise un instant dans tes bras pour la rassurer. Un instant où je fus à moitié amusée, à moitié titillée par un sentiment d'envie. De la jalousie? Non! J'ai rejeté cette appellation qui me paraissait complètement absurde…
 
L'organisation était foireuse, il faut le dire : il s'est avéré que Marie, Capucine et Alexandre étaient déjà au théâtre, et nous nous sommes empressés de les rejoindre.
La file d'attente était exposée aux rayons du soleil couchant, et comme je n'avais pas mangé grand chose, j'ai commencé à me sentir mal. J'ai voulu le cacher… Tentative ratée… Mais pourquoi mes amis sont-ils aussi attentifs?? Ils ont remarqué mon état et ne m'ont plus lâchée d'une semelle. Très agaçant, j'avais l'impression qu'ils me prenaient pour une figurine en sucre filé et je m'étais sentie vraiment nulle!!
 
Nous avons enfin pu nous asseoir dans les gradins. Une fois encore, une pensée me vint en tête et me surpris : j'avais envie d'être placée à côté de toi. Mais les choses ne se sont pas passées ainsi, et tu t'es retrouvé juste devant moi. Qu'à cela ne tienne, j'ai tout de même pu te taquiner un peu en te décoiffant!!
 
Et la pièce s'est déroulée sous nos yeux émerveillés…
 
Qui a eu l'idée d'aller dans un bar après la représentation? Il me semble que c'est Typhaine, mais je ne sais plus quand elle l'a proposé…
Ainsi, abandonnant Capucine, nous sommes allés à la Pirogue, un fameux lieu de perdition de Versailles… Lieu de perdition qui me perdit…
Je commençais sérieusement à me demander ce qui clochait chez moi, je ne me comprenais plus, j'avais toujours mal à la tête à cause du soleil et le volume sonore du bar ne m'aidait pas. Et tu étais à côté de moi : la sensation était revenue et je ne savais pas ce que je devais en faire…
 
Deux verres, pas plus. Il se faisait tard. Ma mère m'a appelée, ce qui m'a poussée à partir. Et tu as insisté pour m'accompagner…
Nous sommes sortis sous une pluie battante. J'ai rappelé "L'Oeil de Moscou", comme tu dis, afin de la rassurer.
Puis nous avons couru jusqu'à l'arrêt de bus de la gare Rive Droite où nous nous sommes abrités, trempés comme des souches…
 
Trempée comme une souche et frigorifiée à cause de la pluie qui s'insinuait sous mes vêtements… Tu m'as vue grelotter, sans doute, alors tu m'as assise sur le banc, tu m'as prise dans tes bras, tu as posé ta veste sur mes épaules et tu m'as réchauffée. Tu me semblais fébrile, mais moi je me sentais bien… En sécurité… Alors je me suis laissée aller et j'ai posé ma tête contre ton torse… Sous ta peau, ton coeur battait si fort que j'avais l'impression qu'il voulait sortir… Était-ce une conséquence de notre course folle sous la pluie, ou autre chose?…
 
J'avais toujours froid. Mes mains étaient gelées, et tu les as prises entre les tiennes avant de me couvrir de bisous sur les joues, le front… Et tu caressais mes joues rosies par le froid et la gêne… Je ne savais même plus que nous attendions le bus, nous étions juste dans une bulle, deux êtres isolés de l'espace et du temps… Enfin c'était le cas pour moi : je ne pensais plus à rien, j'étais juste dans tes bras, bercée par tes mots et tes caresses, et la réalité terrestre n'avait plus aucun sens.
 
Le bus a fini par arriver, m'arrachant à cet univers… Mais tu étais toujours là, et je me suis réfugiée au creux de tes bras afin de m'immerger à nouveau dans ce rêve. Qu'importaient les arrêts de bus qui défilaient, j'étais ailleurs…
Ta main tenait toujours la mienne, tes baisers pleuvaient sur mon visage, et dans un brusque éclair, je me suis demandée où j'allais : avais-je le droit de te laisser faire alors que je ne ressentais pas la même chose? Pourquoi ce sentiment de plénitude alors que mon âme était en miette?
 
Brutal retour à la réalité… Je ne pouvais pas te laisser continuer, tu allais souffrir! Alors lorsque tu as déposé un dernier bisou sur ma joue, lorsque je suis descendue du bus en te souriant, lorsque j'ai regardé le véhicule t'emporter loin de moi, j'ai décidé de bâtir un mur, une distance que je croyais indispensable… J'ai décidé d'écrire un poème dans lequel je te dirais que tu es comme mon frère, sans me rendre vraiment compte que je me mettais à moi-même…

Je t'aime camarade d'averse
http://monpetitunivers.cowblog.fr/images/pluie2.jpg

Jeudi 5 août 2010 à 9:27

Je n'ai pas envie de faire d'article de présentation, je ferai donc un article en hommage à une fille formidable que j'aime...

http://monpetitunivers.cowblog.fr/images/Marionbulles1.jpg

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